?Une étincelle suffit …

En cette jolie période des fêtes, que j’affectionne tout particulièrement, chacun et chacune fait preuve d’attention et de bienveillance, d’une étincelle dans les yeux, à travers cadeaux, petits gestes, vœux et autres délices.

C’est chouette, c’est beau, c’est doux, c’est lumineux.

Une étincelle à limoges en Haute-Vienne

A condition d’être authentique, non❓

?‍♀️Vous le savez, il y a les adeptes de Noël, et ceux qui pensent que ce n’est qu’un commerce. Les premiers y croient, ont envie de lumière et de chaleur, les autres sont blasés par cette injonction au bonheur et à la joie magique.

☝️Finalement, d’un bord ou d’un autre, nous voulons tous la même chose : du vrai dans la relation. La bienveillance, l’attention, l’écoute, les gestes, ne devraient pas être saisonniers.

?Je parle d’étincelle car au fil des accompagnements individuels et collectifs que j’ai eu le bonheur de faire, je constate une certaine constante : il est très facile d’allumer le feu du conflit et de la colère. Il suffit de ne pas se comprendre, de tomber dans le piège de la supposition, de l’interprétation.

Il est déjà compliqué de se comprendre quand nous nous parlons, puisque nous n’écoutons que peu, et n’entendons que ce que notre esprit veut bien. Si, si, voyez comme vous êtes déjà en train de réfléchir à ce que vous voulez répondre à quelqu’un pendant qu’il vous parle.

?Imaginez alors que cette difficulté de communication (et ses conséquences) est décuplée lorsque je parle, non pas à la personne, mais DE la personne.

Observez ces discussions au café, sur le parking, dans l’ascenseur, pendant la pause déjeuner, où il y a toujours une personne absente physiquement mais bien présente dans les complaintes des uns et des autres.

Il suffit d’une étincelle, d’un événement de rien du tout, d’une phrase.

Et lorsque ces discussions viennent souffler dessus, le feu prend à une allure incroyable.

Pour peu qu’il y ait un bon terrain de stress, de fatigue, de difficulté organisationnelle, d’absentéisme ou une vieille histoire que l’on ressort.

?Et c’est l’embrasement de cette étincelle.

embrasement à limoges en haute-vienne

Juste parce que nous n’avons pas su se parler, juste parce que nous avons trouvé plus facile de souffler que d’éteindre. Juste parce que nous n’avons pas eu l’humilité de chercher notre part, et en prendre la responsabilité.

Parce que nous préférons qu’une personne nous valide et maintienne dans ce que nous pensons, à une personne qui nous challenge, nous pousse à réfléchir et trouver des solutions.

?Et puis, le feu éteint, reste par ci par là des foyers chauds, un feu de tourbe, des non-dits, des rancunes, des blessures, des silences …

Et il suffira d’un souffle, d’une conversation, d’une personne qui lance la machine …

C’est un choix, personnel, d’être celui/celle qui souffle ou celui/celle qui éteint.

Tout est une question de responsabilité, d’humilité, de volonté, d’intelligence relationnelle.

Si vous partez du principe que chacun/chacune d’entre nous a une bonne raison de dire ce qu’elle dit, de faire ce qu’elle fait. Essayez de comprendre pour avancer ensemble. Même si vous n’êtes pas d’accord sur tout, alors vous pourrez faire bouger les lignes autour de vous, et avoir un impact positif sur les relations.

?‍?C’est plus dur d’être le pompier qui éteint et qui fait de la prévention, mais c’est nettement plus utile…

Une étincelle pompier qui éteint le feu à Limoges en Haute-Vienne

Juliette EUGENIE

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